Un lac rien qu’à soi en kayak, ça claque!

Savez-vous quelle est ma saison préférée? Et bien contre toute attente, c’est l’hiver! Déjà parce que je suis une grande fana de biscuits d’hiver qui réchauffent le cœur… (Coucou les Trésors d’Agathe et les Douceurs d’hiver) mais en plus, parce qu’à cette époque, dans notre beau pays, il y a des tas de choses à faire pour la mordue d’aventures que je suis!

Ready for the next one? Je m’en doutais… cette fois-ci je vous emmène au cœur des Alpes, aux abords du lac de Brienz, dans le canton de Berne. Vous connaissez?

J’ai rendez-vous avec un passionné, un vrai! Dans un style différent de Wohli et ses canassons, mais tout aussi enflammé par son métier, je rencontre Dave Storey, un Anglais qui a posé ses bagages pagaies il y a des années, pour monter sa propre école de kayak, Hightide.

Avant de me jeter à l’eau, passage au vestiaire obligatoire où tout l’équipement nécessaire pour affronter le froid hivernal m’est donné. Combi étanche pour être parfaitement au sec et bottes de compète pour compléter l’attirail: je suis prête à ne faire qu’une avec ce lac qui me tend les rames.

Et nous voilà partis pour un moment hors du temps! 

Installée bien au chaud dans mon embarcation (je vous passe la mise à l’eau mouvementée), un détail me surprend: le calme qui règne sur l’eau. Pas un bruit, pas une vague, pas un bateau à l’horizon… nous sommes comme seuls au monde et cette atmosphère est magique. La balade l’est d’autant plus qu’après quelques minutes, le soleil perce enfin les nuages, pour illuminer les majestueuses rives qui se dressent de part et d’autre de nos kayaks. 

Je suis la reine du moooooonde!

Quelques centaines de coups de pagaie plus tard, nous accostons sur un petit îlot pour une pause riche en théine. Le pagayeur en chef me propose des cookies que je refuse gentiment, et à la place, j’offre une tournée générale d’Oranneigées à tout le monde, pour aller avec le décor virginal qui s’offre à nous. C’est un moment parfait, un moment à soi, qui change des pistes de ski bondées… 😉

Résultat des courses: 3 heures d’aventure sur l’eau, au sec, accompagnées de petits biscuits suisses dans une ambiance pleine de bienveillance et un décor digne des plus beaux contes d’hiver… ça donne plutôt envie de se mouiller? Ou de jouer les poules mouillées? (N’est-ce pas Aglaé)